Édito: Les balades, et autres visites d’expo, ont pour but de faire réaliser que ces sorties peuvent se faire avec des personnes âgées, handicapées, alzheimer…
Dans le cadre thérapeutique, l’extérieur, le monde, amènent une socialisation indispensable.
Mon souci étant de préparer le parcours en facilitant les entrées, et le bien-être de chacun… J’essaie de donner le plus de détails, et reste à disposition si besoin de d’avantage d’informations.
Diaporama en cliquant sur la première photo.
Expo Robert Ferri à Lescombes
Le Centre d’Art Contemporain, Château Lescombes, nationalement reconnu, vous fait découvrir les artistes majeurs de grands mouvements comme la figuration narrative, l’abstraction, la figuration libre, supports/surfaces…
De multiples artistes reconnus de l’art contemporain ont déjà eu l’occasion d’y exposer leurs œuvres : Jacques Monory, Hervé Di Rosa, Vladimir Velikovic, Hervé Télémaque… Ces expositions se déroulent au sein d’une splendide bâtisse du XVIIe siècle, réhabilitée pour mettre l’art contemporain en valeur. L’art des années 50 à aujourd’hui y est représenté, vous pourrez parcourir le travail de ces artistes depuis leurs premières œuvres jusqu’à leurs créations les plus récentes.
Chaque année, ces expositions vous proposent de vous familiariser avec les courants, les techniques, les concepts qui animent les arts plastiques.
L’entrée est libre et en déambulant dans les salles, vous conviendrez que le lieu est particulièrement bien pensé pour apprécier ce qu’il expose.
Et cette fin de saison se clotûre de magnifique façon, avec les oeuvres exposées de ses débuts à aujourd’hui.
Un régal pour les yeux tout du long.
Comme toujours, un bien agréable accueil nous est réservé ainsi que les explications comme la grande connaissance de Mme Florence Charo.
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Depuis près de 40 ans, Robert Ferri (né à Pauillac en 1951) explore le passé, le souvenir.Son identité artistique se fonde sur l'histoire et la mémoire, sur ce qui construit les souvenirs.
Ses premières œuvres lui sont directement inspirées par l'actualité internationale des années 70 où il confronte la violence des différents conflits (Vietnam, Chili, Kippour) à un idéal de paix.Désormais, l'évocation mémorielle porte en elle une douce mélancolie. Robert Ferri revient depuis une douzaine d'années à la peinture de paysage. Est-ce parce qu'il réside à Auvers-sur-Oise, où se côtoyèrent les plus grands peintres paysagistes du XIXe siècle, ou est-ce parce que la douceur des paysages de son enfance est toujours présente en lui ? Un peu des deux sans doute.
Les dernières créations de Robert Ferri révèlent un possible apaisement du monde. La lumière est changeante, chatoyante, vibrante. L'estuaire de la Gironde, les landes médocaines, les abords de l'Atlantique ou les étangs de l'Oise sont colorés, rehaussés de lavis ou de pastels. Ces paysages sont un éloge aux bleus.Le papier, l'un des supports favoris de l'artiste, collé, froissé offre aux surfaces de ses toiles un aspect de faïence vieillie dont les craquelures révèleraient l'intemporalité
Cette exposition nous invite à suivre les traces d'un parcours éclectique, lumineux, à nous plonger dans une poésie picturale sensible et à échapper un moment au monde bousculé par la vitesse et l’urgence.
Photos de l’expo : Florence Mayer
- Du mercredi au dimanche de 14h à 18h30
Fermé les jours fériés
Entrée libre et gratuite - 198 avenue du Taillan, Av. du Médoc, 33320 Eysines, France
- 05 56 28 69 05
- centredart@eysines.fr
Hommage à Hervé Télémaque
Cette exposition est à voir : Au château Lescombes 198 avenue du Taillan 33320 Eysines jusqu’au 19 février.
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Hervé Télémaque naît en 1937 à Port-au-Prince dans une famille bourgeoise, francophone et artistique.
En 1957, il quitte Haïti pour New York et s’inscrit à l’Art Student’s League jusqu'en 1960, où son professeur, le peintre Julian E. Levi, encourage sa vocation artistique. Durant son séjour aux États-Unis, où il fréquente les musées, il se nourrit de l’expressionnisme abstrait, puis du surréalisme, tels qu’ils ont été exploités et réinterprétés par les artistes américains.
Hervé Télémaque veut s’ancrer dans la réalité et échapper à l’abstraction: même le titre se réfère à son quotidien, évoquant les sirènes des bateaux qu’il entend depuis sa chambre de « Brooklyn Heights ».
Avec L’Annonce faite à Marie (Musée des beaux-arts de Dole, dépôt FNAC), qui rappelle son mariage la même année avec Maël Pilié, s'annonce le thème de la sexualité, surtout présent au début de son œuvre.
En 1961, il vient en France et s’installe à Paris2. Il y fréquente les Surréalistes .
Dès 1962, il participe ainsi à l’aventure de la Figuration narrative, en se rapprochant d'artistes comme Bernard Rancillac, Eduardo Arroyo, Peter Klasen, Öyvind Fahlström, Jacques Monory, que le critique Gérald Gassiot-Talabot réunit en 1964, à la demande de Télémaque et de Rancillac, dans une exposition intitulée
« Mythologies quotidiennes ».
« Dans les années soixante, je m'installe dans le dépouillement, je m'inscris dans la mouvance de l'Arte povera. C'est une vraie rupture avec l'énumération baroque qui s'opère là. La canne apparaît dans mon travail dès 1968. Notamment avec Le Désert, une canne brisée en deux morceaux, découpée dans une sphère, un bâton dérisoire pour une marche improbable. »
Dans ses tableaux se retrouvent ainsi des objets usuels évocateurs, notamment de son vécu en Haïti, et d'interprétation multiple au gré du spectateur, images de lecture complexe telles des énigmes à décrypter (tête édentée, canne blanche du Baron samedi,
En 1973, il retourne pour la première fois en Haïti pour voir sa mère, puis en Afrique, et il y ressource son imaginaire. Puis il entreprend en 1976 de grandes peintures à l’acrylique, principalement de formes nouvelles en ellipse ou tondo, en vue de l’exposition organisée en 1976 par l’ARC au Musée d’art moderne de la Ville de Paris.
À partir des années 1990, Télémaque continue ses recherches au travers de dessins de grand format au fusain, initiés en 1992, et d’étonnants bas-reliefs, où la scie-sauteuse remplace le crayon.
Les années 2000 sont celles d’un retour aux sources africaines dont se réclame le courant de la « négritude » et à un nouveau regard porté sur l’actualité politique française, éventuellement teinté d'humour. En 2000, il reprend une activité qu’il n’avait plus pratiquée depuis de longues années, l’illustration de livre. 1
En 2010, Hervé Télémaque parraine la vente aux enchères « Haïti Action Artistes » dont l’objectif est de restituer aux artistes haïtiens les moyens de retravailler et de créer des structures pérennes, à la suite du tremblement de terre du 12 janvier.
Une exposition rétrospective lui est consacrée par le Musée national d'art moderne au Centre Pompidou du 25 février 2015 au 18 mai 2015, avec 74 peintures, dessins, collages, objets et assemblages7, reprise au musée Cantini, puis en 2016 à la Fondation Clément au François en Martinique, avec une sélection d'une cinquantaine de toiles en rapport direct avec les Antilles et l'Afrique8.
En 2018, le MoMA Museum Of Modern Art à New York fait l'acquisition d'une toile des années New Yorkaises No Title (The Ugly American) 1962/64
Il meurt en région parisienne le 10 novembre, à l’âge de 85 ans2,9.
Cette exposition est une occasion unique de découvrir cet artiste consacré et mondialement reconnu comme l’un des plus grands plasticiens actuels.
Retrouver l’intégralité de cette bio sur Wikipédia
Photos de l’expo Florence Mayer (sauf la 1ère)
Claude Lagoutte
Rendez-vous du 7 octobre au 4 décembre 2022 au centre d’art contemporain, château Lescombes pour une rétropective de Claude Lagoutte.
Notre ami Michel Pécher, scénographe* et puits de connaissances artistiques et artiste lui même, qui nous recevait à l’accueil du château, ayant pris sa retraite (que nous lui souhaitons heureuse).
C’est à présent Florence Charo, qui nous accueille très agréablement, elle possède de bien solides connaissances et j’ai bien apprécié sa scénographie*…
*en compagnie de M.Brana commissaire d’exposition et précédent maire d’Eysines.
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Peintre appartenant au mouvement du paysagisme abstrait, il fut artiste d’une immense culture, à la fois littéraire et philosophique.
Tout au long de sa vie, il a voyagé un peu partout dans le monde, notamment en Thaïlande, en Inde, au Laos, ou encore en Côte d’Ivoire.
Son goût pour la peinture s’y est réalisé au travers de grands paysages abstraits.
De ses carnets de voyage, il a rapporté couleurs et indices topographiques, a interrogé l’espace, le temps.
Dans une traduction picturale très personnelle, il a restitué sur ses toiles les itinéraires parcourus en découpant des lanières de tissu ou de papier, en les cousant, les tissant, les colorant.
De ses longues marches sur les routes et les chemins, a surgi une œuvre puissante, intimiste, comme une méditation qui invite à l’intériorité.
Pour Claude Lagoutte, « une seule chose à peindre : le sentiment de mystère devant le monde ».
CLAUDE LAGOUTTE : ARPENTEUR D’ESPACES
La Peinture : ”Emmène moi promener“
Claude Lagoutte a rêvé la peinture comme espace migratoire. Un espace de salut. Un lieu où cheminer, se projeter, se perdre et renaître, dans lequel sa peinture se fait buissonnière.
Comment situer ce peintre qui, terminant sa double carrière
avec le grade de pharmacien militaire en 1977, choisit de suivre
un seul chemin, celui de la peinture. Dans l’attente d’une liberté,
conscient de sa nécessité vitale indispensable à la création, il aspire
à poursuivre ses pérégrinations proches et lointaines, irremplaçables
pour nourrir son langage.
Voyageur, écrivain, poète, imagier d’un
univers qu’il n’a cessé de parcourir dans la quête insatiable d’un
« ailleurs », il est aussi l’expérimentateur d’un territoire où la matière
et l’esprit s’unissent dans un chant universel.
L’œuvre ne cesse de surprendre, d’étonner, d’éblouir, de séduire par une évidence de beauté, une cohérence stylistique, qui n’expliquent pas uniquement la magie et la fascination exercées par ses œuvres.
Il nous faut reprendre son parcours à son commencement,
dans sa ville natale de Rochefort qu’il partage avec Pierre Loti.
Tel
Janus, l’écrivain romanesque et l’officier de marine fascinent Claude
Lagoutte qui recherchera ses traces à Istanbul et Angkor.
L’appel du
large a tôt déclenché son imagination vagabonde stimulée par une
vie provinciale favorable à la lecture des récits de voyages au Sahara
d’Eugène Fromentin, compatriote charentais, dont une œuvre au
musée de La Rochelle a déssillé les yeux du jeune Lagoutte qui
découvre l’évasion que dispense la peinture.
Ses premiers paysages réalisés dans la campagne naissent de
ses émerveillements tant visuels qu’émotionnels.
Son apprentissage
autodidacte et ses premiers voyages, au titre de lieutenant en charge
(Article emprunté à Galerie Convergences / Galerie Intuiti © 2013)
Les photos sont de Florence Mayer (sauf la 1ère)
- Expo Robert Ferri à Lescombes
- Hommage à Hervé Télémaque
- Claude Lagoutte
- Philippe Huart
- À la mémoire de l’artiste Floréal Otero
- Expo « le chat déambule» de Geluck
- Couleur & lumière au château Lescombes
- Gilbert louis Bellan... l’ami de Clémenceau
- Artistes bordelais du siècle dernier
- Fernand Tessier & Chahab à Lescombes
- L’artiste SETH au château Labottière
- Le vernissage de Armando Bergallo
- Cueco & Schroeder
- Maya Andresson & René Bouilly
- « Trois Maîtres » à Lescombes
- Kaleidoscope… à l’Institut Bernard Magrez
- Médio-Acqua à la Base sous-marine
- « Les deux rives » à Lescombes…
- Augustin Frison-Roche, à la cour Mably
- Didier Mencoboni
- Armando Bergallo… le Vernissage
- Pierre de Berroéta
- Créations féminines à Lescombes
- Les peintres bordelais du siècle dernier
- Babou, Proweller, Tirouflet…
- ElleM... 2017
- Par-Cours Clemenceau
- Martin MIGUEL & Serge HÉLÉNON
- Edgard Pillet
- Au prieuré de Cayac: M-C Saliman et M-F Guillon
- Les frères Fromanger
- «Baccarat,cristal de légende »
- Les Bacchanales Modernes
- ElleM
- Jacques Poli à Lescombes
- Anthony Donaldson
- Les portes de l’invisible...
- Exposition d’Automne
- TRANSFERT à Castéja
- Balade sensi-poétique
- Alain Alquier
- Bergallo dans son Univers en transparence
- Expo de travaux de Michel Tyszblat
- Musée de la Création Franche
- Pierre Chaveau à Lescombes
- Expressions urbaines-Street Art, Graffiti et Lowbrow…
- Dewar et Gicquel
- Philippe Pastor à la galerie D.X
- «L’homme dans tous ses états»
- Armando Bergallo Expo/Vernissage
- Musée de la Création Franche
- Olivier Masmonteil
- Expo: Gérard Guyomard
- Mady Cesar s’expose à Gradignan
- Expo «Elles»
- Malrieux à l'Ermitage Compostelle
- Expo: Jean-François Dubreuil
- Expo: Paradoxe
- Expo: Jephan de Villiers
- Expo: Proweller
- Aline Ribière
- Expo: «Rêves de Venise»
- Expo: Louttre.B
- Expo: Bruno Schmeltz
- Armando Bergallo: Livres d'Art à... feuilleter
- Expo: Michel Danton
- Une soirée avec Mitau
- Expo: «La Belle et la Bête»
- Expo: «Fleurs» d'Armando Bergallo
- Expo « Visions et Créations dissidentes»
- Expo: Mark Brusse
- Expo Tobeen
- Expo: Marcel Alocco
- Expo Claude Bellan
- Expo «Shanghai»
- Expo L'Art du fragment
- Expo Serge Labegorre
- Expo Armando Bergallo
- Expo Bernard Moninot
- Expo «L’étoffe du temps»
- Expo Zina-O
- Expo Franta
- Expo «Les Indépendants Plasticiens de Bordeaux»
- Fontaine des Arts
- Expo Marinette Cueco
- Monséjour s’expose!
- Expo «À la Rencontre des Arts»
- Expo François Arnal
- Expo Louis Teyssandier
- Expo Baillet et Schwabe
- Expo Mitau
- Expo Alain Tirouflet
- Le Train Alzheimer…
- Expo Vladimir Velickovic
- MSA - Griottes et coccinelles
- En balade au parc de Majolan…
- Deuxième visite à Di Rosa…
- Expo Hervé Di Rosa
- Expo Anne Bournas
- Visite du Musée d’Aquitaine
- De nouvelles photos à découvrir…
- Le Livre d’Or
- C’est la rentrée!
- Naissance du Blog