Hommage à Tirouflet au château Lescombes à Eysines
En ce jour de découverte de cette nouvelle expo au château, les joyeux chants de la célébration* d’un mariage nous accompagnent tout du long, pour notre plus grande joie!
Il s’agit là d’une rétrospective qui permet de découvrir la carrière de l’artiste décédé en 2009.
Des années 60 aux années 2000, chaque époque est marquée par un matériau.
Des aquarelles, des gouaches et des dessins… jeux de transparence, entre le contenant et le contenu avec ce même gris plus ou moins bleu plus ou moins pâle.
On trouve de l’ironie avec «le poteau télégraphique» et la si drôle trajectoire de son fil électrique.
Chez Tirouflet tout est réduit à l’essentiel de l’expression. Il travaillait d’après des photographies de photos de banlieue parisienne… ses tableaux peuvent être considérés comme de véritables témoignages.
Les paysages, réduits à leur strict minimum, évoquent, en deux ou trois lignes, chemins de campagnes comme falaises, ou ports aux eaux calmes…
Il subit en 60 l’influence de Giacometti, sur quelques œuvres aux personnages émaciés.
Cette rétrospective, révèle la familiarité, la modestie raffinée et délicate, suscite le rêve dans les teintes de gris bleuté.
En 2008, le centre d’art contemporain avait déjà présenté le peintre, et lui permettait alors de faire son retour après une année de disparition suite au décès de son épouse.
Alain Tirouflet, peintre contemplatif dont la transparence des œuvres peut amener un apaisement.
Le château Lescombes offre aussi dans la partie droite
du château des salles de réunions et d’union!