Je pense que la personne que j’ai vue se pencher aussi longuement sur le livre d’or de l’expo, devait certainement être Laurie Bosdecher qui a su avec tout son talent de journaliste pondre un super article sur Sud Ouest du 15 mai!
Je suis donc revenue en deuxième visite, accompagnée de la personne âgée dont je vous parlais dans les précédentes visites d’expo, mais les conditions ont changé, à savoir que le monsieur, son époux atteint de la maladie d’Alzheimer et dont je prenais soin depuis plus de huit ans est décédé.
Dans le respect que je dois à chacun, je n’en dirai pas davantage.
Donc, nous visitons l’expo et, puisque cette fois il est libre d’accès, je parcours le fameux livre d’or… quelle Mine d’Or!
Les réactions des visiteurs sont stupéfiantes d’intérêt et les enfants qui ont ce sens inné du bon/beau/drôle… expriment au mieux ce que chaque adulte est à même de ressentir au fond de lui-même.
L’univers de Di Rosa est multiple, ludique et magique!
Nous apprécions: la dame âgée que j’accompagne et moi-même…
J’aime toujours ses commentaires très appuyés, pertinents, justes, elle a une perception très ouverte de l’abstrait ou peinture contemporaine, elle a tout de suite senti «un petit côté Jofo»… lequel n’a d’ailleurs pas manqué de visiter et même de laisser une dédicace «Alright Di Rosa. Tu es libre.».
Elle aime s’appesantir sur chaque œuvre et se retourner pour admirer avec le recul nécessaire d’une coursive à l’autre les œuvres qui se fond face.
Admirées aussi, les perspectives parfaites, comme celles du tableau «vert» de la salle en bout de coursives avec ses terrains de tennis et ses ombres portées…
Étonnée par les touches de «lumière» sur les peaux noires, rendues brillantes et reliéfées à souhait.
Techniques et diversités me semblent représenter cette expo… Cours-y vite!
Lire le billet précédent de la visite du 14 mai.
Photos de l’expo: Florence Mayer.