Du Vendredi 28 juin au samedi 21 septembre 2013
Médiathèque
Place de l'église
33700 Mérignac
Découverte ce 13 juillet, sous une chaleur accablante, nous avons bien apprécié l'agréable climatisation de la Médiathèque…
Je vous invite ardemment à visiter cette expo, et à découvrir cet univers.Très étonnante exposition, j'ai découvert une nouvelle peuplade qui a accepté de poser pour ce grand monsieur, de même que tous ces insectes venus en procession à la seule évocation de son nom… Bon, je brode d'accord, mais au moins, avons nous pu faire marcher notre fertile imagination devant autant d’originalité.
En cliquant sur la première photo, vous lancez le diaporama, merci!
Jephan de Villiers est sculpteur. Il est né au Chesnay (Yvelines) le 4 avril 1940.
Vers l'âge de 14 ans, il commence à recueillir dans le jardin de sa grand-mère près de Versailles des brindilles et des feuilles mortes pour en faire d'immenses villages de terre et d'écorces.
Quelques années plus tard, il remplit de gouaches des coquilles d'œuf et les jette sur de grands papiers noirs.
Dans les années 1960, la découverte de l'atelier de Brancusi reconstitué au musée d'art moderne de Paris, donne naissance à des sculptures blanches filiformes qu'il appelle Structures aquatiales.
Il s'installe alors à Londres où il expose ses sculptures de plâtre. En 1976, lors d'un voyage à Bruxelles, Jephan de Villiers découvre la forêt de Soignes et ramasse le premier "bois-corps" préfiguration du Voyage en Arbonie.
Dès lors, tout ce qu'il utilise vient de ce monde secret des végétaux tombés sur la terre où ils pourrissent, se perdent et se transforment. Ces racines, ces écorces de bouleau, ces bogues, ramassés au cours de ses promenades en forêt, vont devenir des peuples de nomades, des forêts en marche, des anges chevauchant des ours géants.
Ce peuple de bois mort s'avance en longs défilés silencieux, étranges tribus d'un territoire imaginaire.
Jephan de Villiers sculpte des personnages grâce aux dons de la terre, fragments de la nature récoltés au cours de promenades en forêt : brindilles, fange, feuilles, branches, écorces d'arbres, autant d'éléments qui reprennent vie sous formes d'âmes, d'anges gardiens, d'animaux, de demoiselles…
Sous le regard et les mains expertes de l'artiste, ces matériaux se transforment pour devenir des personnages, des êtres à part entière. Dans une perspective utopique et magique, il leur redonne vie, toujours dans le respect de la nature et du temps qui passe.
Photos de l’expo: Florence Mayer. (sauf portrait de l'artiste) voir son site
et ce blog: Voyage en Arbonie que j'ai trouvé fascinant… J'attends vos commentaires