«La nature silencieuse»
Paysages d'Odilon Redon
Exposition temporaire du 9 décembre 2016 au 27 mars 2017
Place du Colonel Raynal 33000 Bordeaux
tous les jours de 11h à 18h sauf mardi et jours fériés
tarif : 6,50€ réduit 3,50€
Visites commentées mercredi & samedi à 15h30 + 3€
Le peintre français Odilon Redon, de son vrai nom Bertrand-Jean Redon, naît le 20 avril 1840 à Bordeaux.
Né d'un père français et d'une mère américaine, Odilon passe son enfance livré à lui même dans le domaine familial de Peyrebade, aux frontières du Médoc et des Landes.
Son inspiration, ses mondes étranges et ses rêveries fantasmagoriques doivent beaucoup à l'ambiance de cette terre natale pleine de clairs-obscurs et aux premières impressions de cette enfance fragile...
… la suite :> SA BIO
Un nouvel hommage au peintre d’origine bordelaise Odilon Redon à l’occasion des célébrations nationales du 100e anniversaire de sa mort.
À partir de prêts issus essentiellement
des collections bordelaises et du musée d’Orsay, cette exposition
s’attache à la problématique du paysage dans l’œuvre peint et dessiné de
l’artiste.
Bien qu’il constitue un aspect encore méconnu de sa
production, le paysage fut pourtant l’une des sources essentielles de
l’inspiration onirique de Redon dont l’enfance rêveuse et solitaire dans
son village natal de Peyrelebade, dans le Médoc, marqua profondément et
durablement son oeuvre.
La nature sauvage et austère du paysage médocain, entre landes et marécages, fait écho à celle du paysage breton que l’artiste découvrit dans les années 1870-80 à l’occasion de ses séjours dans le Finistère et le Morbihan.
«Paysage breton»
Fasciné
davantage par l’atmosphère sombre et inquiétante des côtes
finistériennes que par le pittoresque coloré du folklore local, Redon y
trouvait là aussi, comme dans ses Landes natales, une mélancolie en
accord avec sa propre sensibilité.
Des études d’arbres dépouillés de
la période des Noirs aux paysages de landes ou de bord de mer, en
passant par les paysages ruraux et les rues de villages, la solitude et
le silence imprègnent tous ses paysages, souvent vides de toute présence
humaine.
Photos de l’expo: Florence Mayer